Mère
l'Agenda
Volume 1
8 août 1958
C’est drôle que ce que l’on a compris dans sa conscience... le problème se repose dans les cellules du corps.
Dans les cellules, il y a les deux choses. Le corps est convaincu de la Présence divine, partout, que tout est le Divin – il vit là-dedans –, et en même temps il se rétracte à certains contacts! J’ai vu cela ce matin, les deux en même temps, et j’ai dit: «Seigneur, je ne sais rien du tout!»
Ici (geste au-dessus de la tête), tout est résolu, je pourrais vous écrire des livres comment on résout ceci ou cela, comment on fait la synthèse, etc., mais là (corps)... Cette synthèse, je la vis cahin-caha, les deux coexistent, mais ce n’est pas ça, n’est-ce pas (geste, mains unies vers le haut).
(silence)
Les problèmes qui se posent! Est-ce que, par exemple, la Force supramentale dans les cellules, la réalisation supramentale, quand il y a la peste ou le choléra, est-ce que cela pourrait remettre en ordre le désordre qui permet l’épidémie? Je ne veux pas parler d’un individu – individuellement on peut, si on est dans une certaine conscience, n’être pas touché –, je ne parle pas de cela, je parle impersonnellement, pourrait-on dire.
On ne sait rien. On croit savoir, mais dès qu’il s’agit de ça (corps) on ne sait rien. Dès que l’on est dans le physique subtil, alors on sait tout, on vit dans la béatitude, mais là, on ne sait rien, rien, absolument rien.