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Mère

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Volume 12

24 février 1971

(Satprem donne une rose blanche à Mère.)

Oh! que c’est beau!...

Comment s’est passé le 21?

C’est à toi qu’il faut le demander! (rires)

Toi, qu’est-ce que tu dis, comment était-ce, le 21?

Moi, je sens toujours la puissance, tu comprends, formidable.

Oh! formidable. Ça... ça vient comme ça (geste massif).

Il paraît en général que les gens étaient très contents, alors c’est tout ce qu’il faut.

Toi (à Sujata) qu’est-ce que tu dis?

(Sujata regarde Mère avec des yeux perdus,
Mère caresse sa joue et rit)

N’est-ce pas, c’est comme l’histoire de quelqu’un que je suis avec un intérêt... même pas avec un grand intérêt, même pas de curiosité... Je ne peux pas dire que ce soit un sens du devoir, je ne sais pas ce que c’est – c’est une nécessité, et voilà tout.

Le corps a pris définitivement l’attitude de ne pas penser à lui-même parce que... il serait profondément dégoûté.

Mais je dois dire qu’il y a des jours où j’entends très bien, des jours où je vois très clair, des jours où je n’entends rien, des jours où je ne vois rien. Alors... c’est comme cela (geste onduleux).

C’est décentré (je ne sais pas comment dire), tout à fait décentré. Alors, si je regarde – si je regardais – avec la vieille conscience, ce serait plutôt... plutôt déplaisant, peut-on dire, mais la vieille conscience: partie. C’est quelque chose... quelque chose qui n’est pas une conscience individuelle, mais qui n’est pas non plus seulement une conscience collective: il y a «quelque chose» là-haut – ça, là –, qui voit, qui sait, qui décide, qui... Ça, là, ça va bien, ça n’a pas bougé – ça n’a pas bougé. Mais ça... (Mère désigne le corps)

Il y avait une appréhension pour le 21 d’aller au balcon,1 le sentiment que ce serait très difficile – ça n’a pas été très difficile, ça a été quelconque: ni facile, ni difficile... Les valeurs ne sont pas les mêmes.

Voilà.

Ah! j’aime mieux entendre ton chapitre.

Tiens: ça, c’est la pension, douce Mère.

Tu n’as pas besoin de quelque chose?

Non-non, douce Mère! tu me donnes tout ce qu’il faut.

Vraiment?...

(À Sujata:) Tu me diras si c’est vrai qu’il n’a pas besoin de quelque chose.

Non, Mère, il n’a pas besoin!

(lecture de la fin de La Genèse:
chapitre XVI, «La saison de la vérité.»)2

L'enregistrement du son fait par Satprem    

This text will be replaced

 

1 Mère y est allée en marchant sans appui (après s’être entraînée tous les jours).

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2 Il existe un enregistrement de cette conversation et de notre lecture.

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