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Mère

Entretiens

 

Le 25 juillet 1956

L'enregistrement   

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«On peut dire aussi qu’un acte complet d’amour divin et d’adoration comprend trois parties qui sont l’expression d’un tout unique: un culte pratique du Divin dans l’acte, un culte symbolique dans la forme de l’acte exprimant quelque vision et quelque recherche du Divin ou quelque relation avec lui, enfin une adoration intérieure, un besoin d’unité ou un sentiment d’unité dans le coeur, dans l’âme et l’esprit.» (La Synthèse des Yogas, vol. I, p. 181)

Je n’ai pas bien compris les deux premières parties.

Il y a une forme purement physique de l’acte, une forme comme celle des cultes, où l’on fait un geste spécial, un mouvement spécial qui est destiné à exprimer la consécration. Cela, c’est purement matériel, comme par exemple d’allumer de l’encens, d’arranger des offrandes, ou bien de prendre soin d’un temple, de décorer une idole, enfin tout ce genre d’actes-là, purement physiques.

La seconde partie est une sorte de consécration mentale qui fait de l’acte que l’on accomplit un symbole. On ne se contente pas simplement d’allumer de l’encens, mais en allumant l’encens on fait de ce geste un symbole; par exemple, de l’aspiration qui brûle dans le corps, ou du don de soi dans une dissolution, dans la purification du feu. C’est-à-dire l’acte d’abord, puis le symbole dans cet acte et la compréhension symbolique de ce que l’on fait.

Et finalement, derrière ces deux choses, une aspiration à l’union; que tout cela, que ces actes et le symbole que l’on y met soient seulement des moyens de vous rapprocher de plus en plus du Divin et de vous rendre capable de vous unir à Lui.

Ce sont les trois choses qui doivent être là pour que l’acte soit complet; c’est-à-dire une chose purement matérielle, une chose mentale, et une chose psychique, l’aspiration psychique. S’il y a l’une des trois sans les deux autres, c’est incomplet. Il est généralement très rare que les trois soient consciemment unies. Cela fait des êtres exceptionnels de sincérité et de consécration: l’être tout entier, dans toutes ses parties, participe à l’action.

(silence)

(Mère montre un paquet de questions écrites)

Eh bien, il fut un temps où nous avions de la difficulté à trouver des questions; maintenant nous sommes allés à l’autre extrême! J’en apporte tellement que cela nous garderait au moins jusqu’à minuit s’il fallait répondre à toutes! Alors, je vais être obligée de faire une sélection... Il y en a une qui est à la fois d’un ordre très général et très pratique, et qui me paraît assez appropriée.

Je me suis aperçue (beaucoup trop souvent, je dois dire) que la plupart d’entre vous n’écoutent pas ce que je dis, au point qu’il est arrivé maintes fois que je répondais en détail à une question et qu’immédiatement après l’un ou l’autre d’entre vous me posait exactement la même question, comme si je n’avais rien dit! Et le phénomène s’explique: chacun est enfermé dans sa propre pensée, comme d’ailleurs, je le suppose, vous avez l’habitude de le faire à l’école où vous vous répétez votre leçon à vous-même si vous êtes attentif et assidu, et vous n’écoutez pas ce que le professeur demande ni ce que les autres élèves répondent, et ainsi vous perdez les trois quarts de l’avantage de ne pas être seul en classe. Ici, c’est plus sérieux, parce que je ne donne jamais une réponse personnelle, individuelle, je réponds pour que tous en profitent et si, au lieu d’écouter, vous continuez à penser à ce que vous avez dans la tête, il est de toute évidence que vous perdez l’occasion d’apprendre quelque chose. C’est le premier point. Si vous êtes ici, eh bien, d’abord écoutez, ne pensez pas à autre chose... Mais cela ne suffit même pas, c’est seulement le commencement: il y a une bonne manière d’écouter et beaucoup de mauvaises manières d’écouter.

Je ne sais pas si quelques-uns d’entre vous sont assez amoureux de la musique pour savoir l’entendre. Mais si vous voulez écouter de la musique, il faut que vous fassiez un silence absolu dans votre tête, que vous ne suiviez et n’acceptiez aucune pensée, et que vous soyez entièrement concentré comme une sorte d’écran qui reçoit, sans mouvement et sans bruit, la vibration de la musique. C’est la seule manière, il n’y en a pas deux, la seule manière d’entendre la musique et de la comprendre. Si le moins du monde vous admettez les mouvements et les fantaisies de votre pensée, toute la valeur de la musique vous échappe. Eh bien, pour comprendre un enseignement qui n’est pas tout à fait d’ordre matériel ordinaire, qui implique l’ouverture à quelque chose de plus intérieur, cette nécessité du silence est encore beaucoup plus grande. Si, au lieu d’écouter ce que l’on vous dit, vous commencez à sauter sur l’idée pour poser une autre question, ou même à discuter ce qui vous est dit sous le prétexte fallacieux de comprendre mieux, tout ce qui vous est dit passe comme de la fumée sans laisser aucun effet.

De même, lorsque vous avez une expérience, il ne faut jamais, pendant le temps de l’expérience, essayer de comprendre ce qu’elle est, parce que vous la faites s’évanouir immédiatement, ou vous la déformez et vous lui enlevez sa pureté; de même, si vous voulez qu’un enseignement spirituel entre au-dedans de vous, il faut que vous soyez tout à fait immobile dans votre cerveau, immobile comme un miroir, non seulement qui reflète, mais qui absorbe, qui laisse le rayon entrer et aller profondément au-dedans, afin que des profondeurs de votre conscience il ressorte, un jour ou l’autre, sous forme d’une connaissance.

Si vous ne faites pas cela, vous perdez votre temps, et pardessus le marché vous perdez le mien. Voilà un point qui est bien établi. Je pensais vous l’avoir déjà dit plusieurs fois, mais enfin, peut-être que je ne vous l’avais pas dit assez clairement. Si vous venez ici, venez avec l’intention d’écouter dans le silence. Ce qui arrivera, vous le saurez plus tard; l’effet de cette attitude silencieuse, vous le reconnaîtrez plus tard; mais pour le moment, la seule chose à faire est d’être comme cela (geste), silencieux, immobile, attentif, concentré.

C’est tout.

La seconde question est d’un ordre tout à fait extérieur (relativement). Mais elle paraît assez indispensable parce qu’elle concerne notre éducation sportive, et aussi, d’une façon générale, la base psychologique sur laquelle nous avons établi notre action ici. Ces choses ont été écrites par Sri Aurobindo, je les ai écrites très souvent, je vous les ai expliquées maintes fois, mais, avec assez de regret, je suis obligée de constater que ce n’est pas entré dans votre conscience.

Je ne veux pas partir en guerre contre ce que vous sentez et ce que vous faites, mais je voudrais au moins que vous compreniez pourquoi les choses sont faites ici comme elles le sont, au lieu de vous laisser aller dans une spontanéité rétrograde à copier tout ce qui se fait ailleurs, sous prétexte que c’est «comme cela» que les choses se font, sous prétexte que vos parents et arrièregrands- parents, que les parents et les amis, et les grands-parents de vos amis, que tous ceux qui sont restés au-dehors continuent de faire les choses comme cela, et qu’ils considèrent que c’est la façon normale, naturelle de les faire.

Je ne conteste pas le fait, en ce sens que l’humanité a été créée par la Nature dans un but spécial et pour des fins spéciales, et qu’en vue de la réalisation de ses fins, elle a fabriqué des êtres et leur a donné des habitudes spéciales aussi, et des fonctions spéciales. Par conséquent, si vous parlez de choses «naturelles», je ne peux pas vous dire que ce n’est pas «naturel», parce que c’est la manière de la Nature. Mais enfin, je crois vous avoir dit — pas seulement une fois, bien des fois, et Sri Aurobindo aussi l’a écrit, pas une fois, mais bien des fois — que nous n’étions pas ici pour recommencer, perpétuer, continuer ce qui se fait ailleurs. Et nous avons concrétisé ce fait spécialement dans notre éducation; parce que je dois dire, sans offenser personne, que ceux qui viennent après avoir déjà beaucoup vécu, qui ont un passé assez lourd derrière eux peuvent trouver difficile de changer immédiatement leur attitude et leur point de vue, mais que si vous prenez des tout petits enfants qui n’ont pas encore été trop gâtés — ils sont toujours gâtés, mais qui n’ont pas été trop gâtés par l’éducation ordinaire, les idées de la famille, l’atavisme des parents, etc., vous avez une chance d’orienter la conscience sur la vraie route et d’obtenir un résultat tangible et concret.

À dire vrai, nous n’avons pas à nous plaindre, parce que nous avons eu des preuves éclatantes que, si l’on sait le faire, ce que nous prétendons est possible.

Ce que nous prétendons, c’est que dans des conditions analogues, avec une éducation identique et des possibilités identiques, il n’y a pas de raison de faire une distinction catégorique, finale et impérative, entre ce que l’on appelle les hommes et les femmes. Pour nous, les êtres humains sont l’expression d’une âme unique. Il est vrai, comme je le disais au début, que la Nature a différencié ses expressions pour la satisfaction de ses besoins et la réalisation de ses mobiles, mais si nos besoins et nos mobiles sont d’une autre nature et que nous ne reconnaissions pas que les fins physiques telles qu’elles sont conçues par la Nature soient des fins finales et absolues, alors nous pouvons essayer de développer des consciences sur une autre ligne.

Malheureusement, nous nous sommes aperçus d’une chose. À mesure que les années passent et que les petites filles deviennent de grandes filles, voilà que tout à coup, elles commencent à se souvenir qu’elles sont des filles, qu’elles doivent être jolies, qu’elles doivent plaire, qu’elles doivent s’habiller d’une façon spéciale, faire des petites manières pour se faire remarquer — et tout le résultat de notre travail tombe par terre.

Il y en a (il y a toujours des exceptions à la règle) qui ont compris et qui essayent de réaliser. Mais même parmi celles-là, il reste à l’arrière-plan cette espèce de petite satisfaction de ne pas être tout à fait «comme les autres», de pouvoir faire ce que les autres ne peuvent pas faire, et pour que cela apparaisse clairement, eh bien, il faut comparer avec les autres!

Alors, voilà exactement quelle a été l’occasion de ce que je viens de vous dire. C’est une question de l’une d’entre vous, qui a fait naître une autre question, et j’ai l’espoir que si je vous explique une fois de plus en détail, en insistant sur le fait, nous pourrons peut-être repartir à nouveau et réaliser quelque chose de plus complet et de plus clair.

Nous descendons tout à fait dans les choses terrestres: quelqu’un a réussi très bien en athlétisme et a été la première dans une épreuve. Ce quelqu’un est une «elle», pour la facilité du langage. Et alors, ah! en plus de la satisfaction d’avoir bien fait, il y a eu une petite satisfaction d’avoir mieux fait que les autres, et elle est venue demander:

«Pourquoi n’annonce-t-on pas les records féminins?»

Nous croyons avoir répété et redit qu’il n’y a pas de records «féminins» et de records «masculins», qu’il y a des records de groupes. Il y a le groupe vert (les différents groupes verts), il y a le groupe rouge, il y a le groupe gris, il y a le groupe bleu, il y a le groupe khaki, il y a le groupe blanc. Vous pouvez me dire que certains de ces groupes sont exclusivement masculins et d’autres exclusivement féminins. Je vous répondrai ce que j’ai dit tout à l’heure, c’est qu’à moins que l’on ne vienne ici tout petit, il est difficile de changer ses habitudes, et c’est ce qui a rendu nécessaire de faire cette séparation — mais ce n’est pas par idéal. Et que si nous prenions l’habitude d’annoncer glorieusement: «Cette fille si remarquable a fait ce qu’aucune autre fille n’a pu faire avant elle», oh! là! là! d’où tombonsnous! Sans compter que c’est un encouragement à la vanité (ce qui n’est pas bon), mais c’est aussi une affirmation que c’est un fait remarquable parce que c’est une fille; or, ce n’est pas du tout un fait remarquable que ce soit une fille: c’est un fait remarquable parce qu’elle a très bien fait et qu’il y a beaucoup de garçons qui n’ont pas fait si bien. Mais si l’on veut amplifier ce bien en la comparant aux autres filles qui n’en ont pas fait autant, cela devient lamentable.

Alors, on m’a apporté cette question. Je crois que l’on a répondu à cette personne en lui disant ce que je viens de vous dire, qu’il n’y a que des records de groupes et pas de records de sexes.

Mais ce n’est pas tout. On m’a dit avoir entendu (pas une fois, mais des centaines de fois, surtout de gens qui viennent du dehors avec toutes les idées du dehors) cette question-ci:

«Pourquoi avez-vous le même programme d’éducation physique pour les garçons et pour les filles?»

Il y en a qui considèrent que c’est un scandale; il y en a qui considèrent que c’est une erreur grossière au point de vue physique, matériel. «Pourquoi les filles ne sont-elles pas traitées d’une façon spéciale et tout à fait différente des garçons?...» Alors, le gros argument: «... comme cela se fait partout

Ah! merci bien. Alors pourquoi avons-nous un Ashram? Pourquoi avons-nous un Centre d’Éducation? Si partout on fait les mêmes choses, nous n’avons pas besoin de les répéter, nous ne les ferons pas mieux que les autres.

Et quand on me met cet argument dans les jambes, on ne peut rien me dire qui me paraisse plus profondément imbécile. Cela se fait partout? C’est justement la raison pour ne pas le faire; parce que si nous faisons comme les autres, ce n’est pas la peine de rien faire du tout. Nous voulons justement introduire dans le monde quelque chose qui n’y est pas; mais si nous gardons toutes les habitudes du monde, toutes les préférences du monde, toutes les constructions du monde, je ne vois pas comment nous pouvons sortir de l’ornière et faire quelque chose de nouveau.

Mes enfants, je vous ai dit, répété sur tous les tons, de toutes les manières: si vous voulez vraiment profiter de votre séjour ici, tâchez de regarder les choses et de les comprendre avec un oeil nouveau et une compréhension nouvelle basée sur quelque chose de plus haut, quelque chose de plus profond, de plus vaste, quelque chose de plus vrai, quelque chose qui n’est pas encore mais qui sera un jour. Et c’est parce que nous voulons construire cet avenir que nous avons pris une attitude spéciale.

Je vous dis que nous avons eu des preuves tout à fait matérielles de l’exactitude et de la vérité de notre position, mais... elles ne sont pas durables. Pourquoi? Parce qu’il est extrêmement facile de retomber dans la conscience ordinaire, et qu’il n’y a rien de plus difficile que de se tenir tout le temps sur le haut de l’échelle et d’essayer de regarder le monde de là-haut.

Nous ne voulons pas obéir aux ordres de la Nature, même si ces ordres ont derrière eux des milliards d’années d’habitude. Et une chose est certaine, c’est que l’argument de la Nature quand elle s’oppose à ce que les choses changent, c’est: «Cela a toujours été ainsi.» Moi, je prétends que ce n’est pas vrai. Qu’elle le veuille ou qu’elle ne le veuille pas, les choses changent, et un jour viendra où l’on dira: «Ah! oui, il y avait un temps où c’était comme cela, mais maintenant c’est autrement.»

Eh bien, admettez seulement pendant quelque temps, d’une façon qui appartienne encore à la foi et à la confiance, que, justement, on est en train de faire ce changement, qu’on est arrivé au moment où les choses vont se retourner et prendre une nouvelle orientation. On vous demande simplement d’avoir un tout petit peu de foi et de confiance, et de vous laisser guider. Autrement, eh bien, vous perdrez l’avantage d’être ici, c’est tout. Et vous repartirez avec les mêmes faiblesses et les mêmes habitudes que l’on voit dans la vie telle qu’elle est en dehors de chez nous. Voilà.

Vous avez cru que j’étais un peu sévère, un peu rigoureuse, et qu’enfin ce n’était pas commode de me satisfaire! C’est pour cela que l’on choisit de jolis petits rubans roses dans les cheveux, ou des queues qui pendent dans le dos. Je dis, sans charité peut-être: «Vous êtes ridicules!» Parce que vous croyez que vous êtes très agréables à voir, mais vraiment cela vous rend ridicules. Si vous voulez aller dans le monde et puis vous arranger comme les filles s’arrangent dans le monde, et puis faire des petites manières pour plaire parce que c’est votre seule défense et votre seule arme d’action, attirer l’attention et plaire, et être bien jolies, bien séduisantes, libre à vous, cela ne me regarde plus. Mais vraiment faire cela ici, c’est ridicule. C’est ridicule et puis vous vous faites descendre immédiatement à un niveau qui n’est pas joli.

Naturellement, vous pouvez me reprocher de vous dire cela devant «l’autre sexe». Mais je l’inclus dans le ridicule, parce que s’il ne pensait pas comme il pense, s’il ne sentait pas comme il sent et s’il n’agissait pas comme il agit, il y a longtemps que vous seriez dégoûtées de ces petites manières si enfantines. Voilà.

Maintenant je vous ai dit tout ce que je voulais dire. Je crois que cela suffit pour aujourd’hui, non? Vous avez votre compte complet!

En marge de cet Entretien, nous publions quelques extraits d’une brochure de Mère intitulée To Women About Their Body. Ce sont des réponses écrites à des questions sur l’éducation sportive des femmes. Cette brochure s’ouvrait par ces lignes:

Pour l’amour de Dieu, vous ne pouvez pas oublier que vous êtes une fille ou un garçon, et essayer de devenir un être humain!

Quel est l’idéal, au point de vue éducation physique, pour une fille?

Je ne vois pas pourquoi il y aurait un idéal spécial pour l’éducation physique des filles, et un autre pour l’éducation des garçons.

L’éducation physique a pour but de développer toutes les possibilités du corps humain — possibilités d’harmonie, de force, de souplesse, d’habileté, d’endurance — et d’accroître la maîtrise du fonctionnement des membres et des organes, de faire du corps un instrument parfait à la disposition de la volonté consciente. Ce programme est excellent pour tous les êtres humains également; il n’y a aucune raison de vouloir en adopter un autre pour les filles.

Quel rôle joueront l’homme et la femme dans la vie nouvelle? Quelles seront leurs relations?

Pourquoi faire une distinction entre les deux? Ils sont l’un et l’autre des êtres humains, qui essayent de devenir des instruments capables du travail divin, au-dessus des questions de sexe, de caste, de religion et de nationalité; ils sont tous les enfants de la même Mère infinie et les aspirants de l’éternelle et unique Divinité.

Quel est, pour une femme, l’idéal de beauté physique?

Harmonie parfaite dans les proportions, souplesse et puissance, grâce et force, plasticité, endurance et, surtout, une excellente santé, invariable, inaltérable, qui vient d’une âme pure, d’une confiance joyeuse en la vie et d’une foi inébranlable en la Grâce divine.

Cette brochure se terminait par ces paroles:

Un mot pour conclure:

Je vous ai dit ces choses parce que vous avez besoin de les entendre. Mais n’en faites pas un dogme absolu, parce que cela leur enlèverait toute vérité.