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Mère

Entretiens

 

Le 14 novembre 1956

L'enregistrement   

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Mère achève la lecture du premier volume de La Synthèse des Yogas.

Maintenant nous avons fini. Qu’est-ce que vous avez à demander à ce sujet, pour clore? Quelles sont vos réflexions? Vos commentaires?

(silence)

Bon. Quel effet cela vous a-t-il fait? Est-ce que cela vous a aidés, est-ce que vous avez eu l’impression que cela vous mettait sur le chemin, que cela vous donnait la clef de la découverte?

Vous n’avez pensé à rien? Vous n’avez rien senti, vous n’avez rien éprouvé, vous n’avez... avez-vous écouté?

(long silence)

Alors la dernière question (si vous ne répondez pas, nous n’en parlerons plus): est-ce que cela vous a donné envie de faire le yoga ou non?

(Mère regarde à la ronde) Un hochement de tête, mais c’est tout de même quelque chose.

Oui ou non? Un peu, beaucoup, pas du tout?... Alors (s’adressant à un enfant) tu as la parole. Est-ce que cela t’a donné envie de faire le yoga ou pas?

Il y avait des chapitres, quand je lisais et que je comprenais bien, alors je sentais une grande aspiration. Mais d’autres fois...

Comment? Parce que tu ne suivais pas ou parce qu’il n’y avait pas de réponse?

Je crois, quelquefois parce que je ne suivais pas, et quelquefois parce que je ne me concentrais pas bien.

Quelqu’un d’autre a-t-il quelque chose à dire?

Mère, quand tu lis, cela donne un grand encouragement à faire le yoga, mais quand on essaye de visualiser l’effort que l’on doit fournir, on n’a pas beaucoup confiance en soi.

Au moment où je lis, ça va, et après ça s’éteint!... Alors il faut que je vous lise sur ce sujet-là très souvent pour ranimer l’étincelle!

Bon, la prochaine fois nous prendrons Aperçus et Pensées.

C’est tout? Est-ce que quelqu’un a une question à poser sur le sujet?

Mère, comment conquérir le désir de se présenter bien aux yeux des autres?

Ah! Seigneur!... Se présenter bien aux yeux des autres, avoir l’approbation du public? C’est cela?

D’abord, la meilleure façon, c’est de se demander pourquoi on tient à l’approbation des autres. Pour quelle raison, parce qu’il y a beaucoup de raisons... Si vous avez une carrière et que votre carrière dépende de la bonne opinion que l’on a de vous, alors cela a une raison d’utilité. Si l’on a un peu ou beaucoup de vanité et que l’on aime à être complimenté, c’est une autre raison. Si l’on attache un grand prix à l’opinion que les autres ont de soi, parce qu’on les considère comme plus sages ou plus éclairés ou plus pleins de connaissance, c’est encore une autre raison. Il y en a d’autres encore, mais ce sont les trois raisons principales: raison d’utilité, raison de vanité (généralement c’est la plus forte) et raison de progrès.

Naturellement, quand c’est une raison de progrès, l’attitude n’est pas tout à fait la même, parce que, au lieu de chercher à faire bonne impression, on doit essayer de savoir d’abord l’impression que l’on fait, en toute humilité, pour se servir de la leçon que cela donne. Cela, c’est assez rare et, en fait, si l’on n’est pas très simpliste, généralement on n’attache d’importance qu’à l’opinion de ceux qui ont plus d’expérience, plus de connaissance et plus de sagesse que soi-même. Et alors, cela nous mène tout droit à l’un des meilleurs moyens de guérison. C’est justement d’arriver à comprendre que l’opinion de ceux qui sont aussi ignorants et aussi aveugles que nous-même ne peut pas avoir une très grande valeur pour nous au point de vue de la réalité profonde et de la volonté de progrès, et par conséquent on cesse d’y attacher beaucoup d’importance.

Finalement, si l’on est sincère, on ne désire plus qu’avoir l’approbation ou de son professeur, ou de son guru ou du Divin Lui-même. Et c’est le premier pas vers une guérison totale de cette petite faiblesse qui consiste à vouloir faire un bon effet sur les gens. Maintenant, si le mouvement provient d’une utilité, celui dont j’ai parlé en premier, la question ne se pose pas ici, puisqu’il se trouve que l’on ne dépend pas de l’opinion que les autres ont de nous-même, ni pour vivre ni pour se développer. Reste donc le cas le plus fréquent et le plus difficile à guérir: c’est cette espèce de petite vanité très sotte qui fait que l’on aime à être complimenté et qu’on n’aime pas les critiques. Alors la meilleure façon, c’est de se regarder, de voir à quel point on est ridicule, petit, mesquin, sot et le reste, de rire un peu de soi et de prendre la résolution de se passer des compliments des autres.

Voilà tout ce que j’ai à offrir.

Il va de soi que s’il est question de yoga, de discipline yoguique, une condition préliminaire indispensable est de se libérer de cette petite sottise qui consiste à vouloir être apprécié des autres. Cela, ce n’est pas le premier pas sur le chemin, c’est l’un des premiers pas de préparation pour pouvoir entrer sur le chemin. Parce que, tant que l’on a besoin d’être apprécié et complimenté, on est un être esclave et d’une faiblesse lamentable.

Au fond, il est préférable de ne pas se soucier du tout de ce que les autres pensent de vous, ni en bon, ni en mauvais. Mais en tout cas, avant d’en être arrivé là, il serait moins ridicule de chercher à savoir l’effet que l’on fait aux autres simplement en les considérant comme un miroir dans lequel on se réfléchit plus exactement que dans sa propre conscience, qui est toujours d’une indulgence excessive pour toutes les faiblesses, tous les aveuglements, toutes les passions, toutes les ignorances. Il y a toujours une explication mentale tout à fait charmante et agréable pour se donner une bonne impression à soi-même. Mais pour conclure, quand on a la chance de pouvoir avoir un renseignement un peu plus digne de foi et digne de confiance sur la condition dans laquelle on se trouve, il vaut mieux ne pas demander l’opinion des autres, mais seulement s’en référer à la vision du guru. Si l’on veut vraiment progresser, c’est le chemin le plus sûr.

Voilà. C’est tout?

Mère, j’avais une question. La maîtrise de ses mouvements et la maîtrise de la vaste vie autour de soi, est-ce interdépendant ou indépendant?

Maîtrise de soi et maîtrise de ce qui vous entoure?... Cela dépend à quel point de vue vous vous placez. Le commissaire de police, par exemple, a une certaine maîtrise sur les circonstances qui vous entourent, mais il n’a généralement pas beaucoup de maîtrise de soi! (rires)

Qu’est-ce que vous voulez exactement?

(Le disciple lit) Comprendre le sens de «la maîtrise sur la vaste vie autour de soi1».

Oh! c’est une phrase du livre!

Il est de toute évidence qu’il faut d’abord commencer par se maîtriser soi-même, autrement on n’a aucune action sur ce qui nous entoure, excepté celle d’augmenter la confusion.

Pour donner un exemple, Vivékânanda n’avait pas la maîtrise de sa colère, mais il avait une grande maîtrise de la vie autour de lui.

C’est la première fois que j’entends cela. Il n’avait pas de maîtrise de sa colère? Qui a raconté cette histoire?

Dans sa biographie.

C’est lui-même qui l’a dit? C’est authentique, cette histoire?

(Un autre disciple) Oui, quelquefois il s’emportait.

Mais il le savait lui-même?

Oui, il le savait.

En tout cas, il n’avait pas une «grande maîtrise» de ce qui l’entourait: il avait une grande influence, ce qui est une chose tout à fait différente. On ne peut pas maîtriser la matière extérieure si l’on ne maîtrise pas la matière intérieure, parce que c’est la même chose. Mais il avait une influence, ce qui est tout à fait différent. Ce n’est pas une maîtrise, c’est une influence. C’est-à-dire qu’il pouvait éveiller certains mouvements chez les autres, mais il ne pouvait pas les contrôler, c’étaient eux-mêmes qui devaient se contrôler avec l’éveil, ce n’était pas lui — je dis «lui», n’importe qui, n’est-ce pas, c’est une règle d’ordre général.

C’est d’ailleurs d’une simplicité enfantine, parce que la maîtrise, c’est la connaissance du maniement de certaines vibrations; si vous avez la connaissance du maniement de ces vibrations, vous avez la maîtrise. Le meilleur champ d’expérience, c’est vous-même: vous avez la maîtrise d’abord en vous-même et l’ayant en vous-même, vous pouvez transmettre la vibration aux autres, dans la mesure où vous êtes capable de vous identifier à eux et par conséquent de créer cette vibration en eux. Et si vous ne pouvez pas manier une vibration en vousmême, vous ne connaissez même pas le procédé, vous ne savez même pas comment faire, comment pouvez-vous la manier chez les autres? Vous pouvez par la parole, par une influence sur eux, les encourager à faire le nécessaire pour apprendre à se maîtriser, mais vous ne pouvez pas les maîtriser directement.

Maîtriser quelque chose, un mouvement, c’est simplement par sa présence, sans paroles et sans explication, remplacer la vibration mauvaise par la vraie vibration. C’est cela qui constitue le pouvoir de maîtrise. Ce n’est pas en parlant, en expliquant; avec la parole et l’explication, et même une certaine émanation de force, vous avez une influence sur quelqu’un, mais vous ne maîtrisez pas le mouvement. La maîtrise du mouvement, c’est la capacité d’opposer à la vibration de ce mouvement une vibration qui est plus forte, plus vraie, et qui peut arrêter l’autre vibration... Je peux vous donner un exemple, n’est-ce pas, très facile. Deux individus se disputent en face de vous; non seulement ils se disputent, mais ils vont en venir aux coups; alors vous leur expliquez que ce n’est pas une chose à faire, vous leur donnez de bonnes raisons pour qu’ils s’arrêtent, ils vont s’arrêter. Vous aurez eu une influence sur eux. Mais si, simplement, vous vous tenez en face d’eux et puis que vous les regardiez et que vous présentiez une vibration de paix, de calme, de tranquillité, sans dire un mot, sans aucune explication, l’autre vibration ne pourra plus exister, elle tombera d’elle-même. Cela, c’est la maîtrise.

C’est la même chose pour la guérison de l’ignorance. S’il vous faut des mots pour expliquer quelque chose, ce n’est pas la vraie connaissance. S’il faut que je prononce tout ce que je prononce pour que vous me compreniez, ce n’est pas une maîtrise, c’est simplement que je peux exercer une influence sur votre intelligence et vous aider à comprendre et éveiller en vous le désir de savoir et de vous discipliner, etc. Mais si je ne suis pas capable en vous regardant, sans rien dire, de faire entrer en vous la lumière qui vous fera comprendre, je n’aurai pas maîtrisé le mouvement ou l’état d’ignorance. Vous comprenez cela?

Alors je peux vous dire d’une façon certaine que, au moins sur ce point-là, s’il est historiquement exact que Vivékânanda avait des mouvements de colère qu’il ne pouvait pas maîtriser, c’est-à-dire qu’il s’emportait en parole ou en action, eh bien, sur ce point-là, il était incapable de maîtriser son entourage. Il ne pouvait que susciter en eux des vibrations semblables, et alors probablement légitimer chez eux leur faiblesse à cet égard. Il pouvait leur dire en paroles: «Surtout ne vous emportez pas», mais cela ne sert à rien du tout. C’est l’éternel «fais ce que je dis, mais pas ce que je fais». Mais cela n’a aucun effet.

(silence)

Mère, le problème se pose en classe.

Oh! oh! vous vous mettez en colère avec vos élèves! (rires)

Pour les maîtriser et les discipliner, comment faire quand on n’a pas de maîtrise de soi?

Alors on ne peut pas! (rires)

Mais de la façon dont vous dites, la maîtrise, cela prendra toute la vie!

Ah! c’est dommage! (rires)

Mais comment voulez-vous espérer... N’est-ce pas, vous avez un élève indiscipliné, désobéissant, insolent; eh bien, cela représente dans l’atmosphère une certaine vibration, qui d’ailleurs, malheureusement, est très contagieuse; mais si vous n’avez pas, vous, en vous, la vibration contraire, la vibration de la discipline, de l’ordre, de l’humilité, d’une tranquillité et d’une paix que rien ne peut déranger, comment voulez-vous avoir une influence? Vous allez lui dire que cela ne se fait pas? Ou bien ce sera pire, ou bien il se moquera de vous!

Habituellement...

Et si par hasard, vous-même, vous n’avez pas de contrôle et que vous vous mettiez en colère, alors c’est fini! Vous perdez pour la vie toute possibilité d’avoir de l’autorité sur vos élèves.

Les professeurs qui ne sont pas d’un calme parfait, d’une endurance à toute épreuve et d’une tranquillité que rien ne peut déranger, qui n’ont pas d’amour-propre — ceux qui ne sont pas comme cela, ils n’arriveront à rien. Il faut être un saint et un héros pour être un bon professeur. Il faut être un grand yogi pour être un bon professeur. Il faut être dans l’attitude parfaite pour pouvoir exiger que les élèves soient dans une attitude parfaite. Vous ne pouvez demander à personne ce que vous ne faites pas vous-même. C’est une règle. Alors regardez la différence entre ce qui est et ce qui devrait être, et vous mesurerez l’étendue de votre insuccès en classe.

C’est tout ce que je peux vous offrir.

Et j’ajoute, puisque j’en ai l’occasion: nous demandons ici à beaucoup d’élèves, quand ils deviennent grands et qu’ils savent quelque chose, d’enseigner aux autres. Il y en a, je pense, qui comprennent pourquoi; mais il y en a aussi qui pensent que c’est parce qu’il est bon de servir d’une façon quelconque, et qu’au fond on a besoin de professeurs et qu’on est content d’en avoir. Mais moi, je vous dis (parce que c’est un fait) que je n’ai jamais demandé à aucun de ceux qui ont été éduqués ici de donner des leçons sans voir que ce sera pour lui la meilleure façon de se discipliner lui-même, d’apprendre mieux ce qu’il doit enseigner et d’arriver à une perfection intérieure qu’il n’aurait jamais eue s’il n’était pas professeur et qu’il n’avait pas eu cette occasion de se discipliner, qui est exceptionnellement sévère. Ceux qui réussissent comme professeurs ici — je ne veux pas dire d’une réussite extérieure, artificielle et superficielle, mais qui deviennent vraiment de bons professeurs —, cela veut dire qu’ils sont capables de faire un progrès intérieur d’impersonnalisation, de suppression de l’égoïsme, de maîtrise de leurs mouvements, et capables d’une clairvoyance, d’une compréhension des autres et d’une patience à toute épreuve.

Si vous passez par cette discipline-là et que vous réussissiez, eh bien, vous n’aurez pas perdu votre temps ici.

Et je demande à tous ceux qui acceptent de donner des leçons d’accepter dans cet esprit-là. C’est très bien d’être gentil et de rendre service et d’être utile; c’est bon naturellement, c’est une très bonne chose; mais c’est seulement un côté et peut-être le moindre côté de la question. Le plus grand côté, c’est que c’est une grâce qui vous est donnée pour pouvoir arriver à une maîtrise de soi, une compréhension du sujet et des autres que vous n’auriez jamais sans cette occasion.

Et si vous n’en avez pas profité pendant toutes les années que vous avez enseigné aux autres, cela veut dire que vous avez tout au moins à moitié perdu votre temps.

(silence)

C’est tout? Convaincu? Vous allez vous mettre au travail!

(Un autre disciple) Mère, ce que tu as dit concerne chaque professeur, son attitude intérieure.

Oui.

Mais à propos de l’organisation extérieure de l’école, comment veux-tu que ce soit fait, parce que, à présent, il y a beaucoup de disputes entre les professeurs.

Disputes! J’espère pas trop!

Discussions. (rires)

Comment je veux?

Je peux vous dire des choses générales, n’est-ce pas, mais les détails de l’organisation... Quel est ton problème à toi?

Jusqu’à présent, ce que tu as dit à propos de l’Université2, ce sont des idées générales, mais les détails?

Oui.

Il y a beaucoup de différences d’opinions; alors, quel est le vrai chemin que tu veux que nous prenions?

Mais pardon, il faudrait d’abord que vous me disiez à quel point de vue. Organisation, c’est très vague, n’est-ce pas. Si ce sont les programmes d’études, c’est un sujet assez formidable qui ne peut pas se régler comme cela. Si c’est la façon d’enseigner, c’est une chose tout à fait personnelle (personnelle dans les deux cas). Le plan général est facile, c’est-à-dire qu’on l’a donné d’une façon assez claire; mais à moins que tu ne me donnes un cas où il y a, mettons discussion et opinions diverses...

Par exemple, prenons un point, Mère. Tu as dit que l’on doit donner toute liberté à l’élève. Alors certains ont interprété cela en disant que l’on ne doit pas avoir de classes fixes, parce qu’on doit laisser l’élève libre de faire comme il veut, s’il veut venir en classe ou s’il ne veut pas venir en classe, etc. Alors dans ce cas, on ne doit pas avoir d’heures fixes pour chaque classe. Et dans ce cas, l’organisation devient très compliquée, comment arranger les classes?

Tout à fait impossible! Mais quand est-ce que j’ai dit qu’il fallait laisser l’élève libre de venir ou de ne pas venir?...

Pardon, il ne faut pas confondre. J’ai dit, et je le répète, que si un élève se sent tout à fait étranger à un sujet — par exemple, si un élève qui se sent des capacités pour la littérature et la poésie a un dégoût, ou en tout cas un éloignement pour les mathématiques, s’il me dit: «Je préfère ne pas suivre les cours de mathématiques», je ne peux pas lui dire: «Non, il faut absolument y aller.» Mais si un élève a décidé de suivre une classe, c’est une discipline absolument élémentaire qu’il la suive, qu’il y aille régulièrement et qu’il s’y conduise convenablement; autrement il est tout à fait indigne d’aller à l’école. Je n’ai jamais encouragé personne à vadrouiller aux heures de classe et à venir un jour et s’abstenir un autre, jamais, parce que, pour commencer, s’il ne peut pas se soumettre à cette discipline tout à fait élémentaire, il n’arrivera jamais au moindre contrôle de lui-même, il sera toujours l’esclave de toutes ses impulsions et de toutes ses fantaisies.

Si vous ne voulez pas étudier une certaine ligne de connaissance, c’est très bien, on ne peut pas vous obliger à le faire; mais si vous décidez de faire une chose, quoi que ce soit dans la vie, si vous décidez de faire une chose, il faut la faire honnêtement, avec discipline, régularité et méthode. Et sans fantaisie. Je n’ai jamais approuvé que personne soit le jouet de ses impulsions et de ses fantaisies, jamais, et vous ne pourrez jamais obtenir cela de moi, parce que, alors, on n’est plus un être humain, on est un animal. Par conséquent, voilà une des questions qui est tout à fait réglée, sans discussion.

Maintenant, un autre problème?

Ce sera pour la prochaine fois! (rires)

Bien. Mettons que ce soit pour une autre fois. Nous nous arrêtons ici.

 

1 «C’est donc en intégralisant notre être divisé que la divine Shakti dans le yoga s’avance vers son but; notre libération, notre perfection, notre maîtrise, dépendent de cette intégralisation, puisque la petite vague de la surface n’est pas capable de maîtriser son propre mouvement, et encore moins d’avoir aucune maîtrise véritable sur la vaste vie qui l’entoure.» (La Synthèse des Yogas, vol. I, p. 205)

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2 Aujourd’hui, Centre International d’Éducation Sri Aurobindo.

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