Mère
l'Agenda
Vol. 1
(Le disciple demande la permission d’empoisonner certains chats qui le dérangent toutes les nuits. Voici ce que Mère répond:)
J’avais un chat qui avait presque la conscience d’un enfant, et on me l’a empoisonné. Et le jour où il est arrivé comme cela, empoisonné, mourant, j’ai maudit tous les gens qui empoisonnaient les chats. Et ça, c’est sérieux. Alors il ne faut pas le faire. C’était une vraie malédiction (c’était avec Sri Aurobindo, donc c’était sérieux), alors ne le fais pas.
Mais il y a un moyen...
Tu sais, j’ai une alliance avec les chats, le roi des chats – ça remonte à très-très loin. Et c’est extraordinaire (ça s’est passé à Tlemcen, tout à fait sur le plan de l’occultisme), extraordinaire!... Pour certaines raisons, le roi des chats m’a donné un pouvoir sur ces bêtes – et c’est vrai. Seulement il faut que je les voie.
On va essayer.1
(silence)
Qu’est-ce que représentent ces animaux dans la manifestation terrestre, ils sont tellement étranges...
Les chats sont des forces vitales. Ce sont des incarnations des forces vitales. Le roi des chats, c’est-à-dire l’esprit de l’espèce, est un être du monde vital.
Les chats, par exemple, peuvent très facilement incarner la force vitale de quelqu’un qui est mort. J’ai eu deux expériences absolument stupéfiantes, comme cela.
La première, c’était avec un garçon qui était sanscritiste, qui voulait venir dans l’Inde avec nous. C’était le fils d’un ambassadeur de France: une vieille famille noble. Ses poumons n’étaient pas bons. Quand on lui a dit qu’il avait ça, il s’est engagé, juste au commencement de la guerre de 14 (il était officier). Et il avait le courage de ceux qui ne tiennent plus à la vie: quand on lui a donné l’ordre de sortir des tranchées pour aller dans les tranchées ennemies (c’était effroyablement imbécile! c’était simplement envoyer les gens à la boucherie), mais lui, n’a pas hésité, il est parti. Il a été frappé entre les deux lignes. Pendant longtemps c’était zone interdite; c’est seulement quelques jours après, quand l’autre tranchée a été prise, qu’on a pu ramasser les morts. Tout cela, on l’a su dans les journaux APRÈS. Mais le jour où il a été tué, personne ne le savait évidemment.
J’avais une photo de lui avec une dédicace en sanscrit (une jolie photo) et je l’avais mise sur une sorte de bahut qui était dans ma chambre à coucher. J’ouvre la porte et... la photo tombe (je n’avais pas fait de courant d’air ni rien, n’est-ce pas). Elle est tombée et le verre s’est cassé en mille morceaux. Immédiatement, j’ai dit: «Tiens! il est arrivé quelque chose à... Fontenay» (c’était son nom; il était «de Fontenay»: Charles de Fontenay). Je suis redescendue de ma chambre après cela, et alors j’entends un miaulement à la porte (la porte donnait sur le jardin, une grande cour-jardin2). J’ouvre la porte: un chat entre en bombe et saute sur moi, comme ça (Mère frappe sa poitrine). Alors je lui parle, je lui dis: «Qu’est-ce qu’il y a, qu’est-ce qu’il y a?» Il retombe par terre et il me regarde – les yeux de Fontenay! Ab-so-lu-ment ses yeux! les yeux de personne d’autre que Fontenay. Et il s’accrochait, il ne voulait plus s’en aller. Je me suis dit: «Fontenay est mort.»
C’est seulement huit jours après qu’on a eu la nouvelle. Mais les journaux donnaient la date du jour où ils étaient sortis des tranchées et où ils avaient été tués – c’était ce jour-là.
(silence)
L’autre histoire est plus ancienne. J’habitais une autre maison: un étage seulement, au cinquième. Et une fois par semaine, je tenais là des réunions avec des gens qui s’occupaient d’occultisme et qui venaient me trouver pour que je leur montre ou dise des «choses». Il y avait un artiste suédois, une dame française et... un jeune garçon français qui était étudiant et poète. Ses parents étaient de braves gens de la campagne qui se saignaient à blanc pour lui payer sa vie à Paris. Ce garçon était très intelligent et c’était un vrai artiste, mais il était vicieux (on savait qu’il était vicieux mais on ne s’en occupait pas: cela ne nous regardait pas, c’était sa vie privée). Ce soir-là, il devait y avoir réunion (nous devions être quatre ou cinq): le garçon n’est pas venu. Il avait dit qu’il viendrait et il n’est pas venu. Nous avons donc eu notre réunion, on n’y a pas beaucoup pensé – on a pensé qu’il était occupé ailleurs. Mais au moment où les gens sont sortis, vers minuit, j’ouvre la porte: un gros chat noir était assis devant la porte et, d’un seul bond, saute sur moi, comme ça, en boule. Alors je le calme, je le regarde – ah! les yeux de... (je ne me souviens plus du nom de ce garçon) «Ah! les yeux d’un tel!» Alors immédiatement (à ce moment-là nous nous occupions d’occultisme), immédiatement nous avons dit: il s’est passé quelque chose; il n’a pas pu venir et ce chat a incarné sa force vitale.
Le lendemain, tous les journaux étaient pleins d’un meurtre ignoble: un souteneur avait assassiné ce garçon – dégoûtant! quelque chose de tout à fait dégoûtant. Et juste, juste avant le moment où il devait venir, c’est arrivé: on l’avait vu, le concierge l’avait vu rentrer avec ce souteneur dans cette maison. Qu’est-ce qui est arrivé? Est-ce que c’était simplement pour de l’argent ou autre chose, du vice? Ou quoi?
Et ces deux fois-là, l’incarnation était si (comment dire?) puissante que les yeux avaient changé: les yeux de chat étaient devenus absolument les yeux de la personne morte, on ne pouvait pas s’y tromper. Et envoyés à moi. Dans les deux cas le même mouvement, le même... une espèce de hululement de chat – tu sais comme ils font.
Mais j’ai eu des chats... J’avais une chatte qui était la réincarnation de la partie mentale d’une femme russe. Cette femme (j’ai eu la vision un jour, c’était si curieux...) cette femme avait été tuée. Elle était Russe et elle avait été assassinée au moment de la révolution là-bas; elle avait deux petits enfants qui avaient été massacrés aussi. Et puis c’était entré dans une chatte ici (comment? je ne sais pas). Mais cette chatte, mon petit (je l’ai eue très jeune), elle venait coucher (je me couchais par terre sur un tatami japonais), elle venait se coucher comme ça, tout en long, comme une personne, avec sa tête sur mon bras! Et elle restait couchée comme ça sagement – bougeait pas! toute la nuit. J’étais très étonnée. Puis elle a eu des petits: elle voulait accoucher allongée, pas comme une chatte. Ça a été très difficile de lui faire comprendre que cela ne pouvait pas venir comme ça! Et quand elle a eu ses petits, une nuit, je l’ai vue... J’ai vu une jeune femme qui avait des fourrures, un bonnet de fourrures comme ça, on voyait juste la petite figure qui était humaine; elle avait deux petits et elle venait à moi et elle mettait les deux petits, comme ça, à mes pieds. Et alors il y avait toute son histoire dans sa conscience: comment elle avait été assassinée et les enfants. Et je me suis aperçue que c’était la chatte!
La chatte ne voulait pas quitter ses petits, elle ne voulait pas! à aucun prix! Elle ne mangeait pas, elle ne sortait pas pour ses besoins, rien: elle restait là. Alors je lui ai dit: «Apporte-moi tes petits» (ces chats comprennent très bien quand on leur parle, quand on sait s’occuper d’eux), «Apporte-moi tes petits.» Alors elle m’a regardée, elle est allée: elle a pris un petit et elle l’a mis entre mes deux pieds, puis elle est allée chercher l’autre et elle l’a mis entre mes deux pieds (pas à côté: entre mes deux pieds). Alors je lui ai dit: «Maintenant tu peux sortir.» Et elle est sortie.
J’avais un autre chat: on l’appelait Kiki. Il avait une couleur admirable! C’était comme un velours. Nous avions des méditations et il venait; il se mettait sur la chaise et il entrait en transe: il avait des mouvements brusques de transe pendant la méditation. Et il fallait que, moi, je le réveille, autrement il ne se réveillait pas!
Celui-là a été mordu par un scorpion – il était très imprudent, il jouait avec des scorpions. Un jour, je l’ai sauvé: il y avait un grand scorpion comme ça et j’arrive dans la véranda juste au moment où ce jeune-homme jouait avec le scorpion; j’ai attrapé le chat, je l’ai mis sur mon épaule et j’ai tué le scorpion. Mais une autre fois, je n’étais pas là et il a été mordu. Il est arrivé: il était fini. J’ai bien vu qu’il était empoisonné pas un scorpion, il y avait des signes certains. Je l’ai posé sur une table et je suis allée appeler Sri Aurobindo. Je lui ai dit: «Kiki a été mordu par un scorpion» (il était mourant, n’est-ce pas, il était presque comateux). Sri Aurobindo a pris une chaise, il s’est assis en face de la table et il s’est mis à regarder Kiki. Ça a duré à peu près vingt ou vingt-cinq minutes. Alors tout d’un coup, le chat s’est détendu, complètement, et puis... il s’est endormi. Quand il s’est réveillé, il était tout à fait guéri.
Sri Aurobindo ne l’a pas touché, il n’a rien fait: simplement il l’a regardé.
J’en avais un autre, celui que j’appelais Big Boy, oh! qu’il était beau, ce chat! Il était énorme! Il avait une queue, c’était comme une traîne. Il était beau! Et il y avait toutes sortes de chats qui rôdaient (y compris un chat qui n’était pas à nous du tout, un gros matou furieux qui était extrêmement méchant). Alors j’avais très peur pour celui-là quand il était petit et je l’avais habitué à passer ses nuits à l’intérieur (pour un chat c’est difficile). Je lui avais défendu de sortir. Il passait donc toutes ses nuits à l’intérieur et, le matin, quand je me levais, il se levait, il venait s’asseoir en face de moi, et alors quand je lui disais: «Oui, Big Boy, tu peux aller», il sautait sur la fenêtre et il partait – mais pas avant, jamais avant. Et c’est celui-là qu’on m’a empoisonné.
Parce que, après, il rôdait: il était devenu terriblement fort, il rôdait partout. A ce moment-là, j’habitais là-bas, la maison de la bibliothèque, et il s’en allait jusqu’à la rue ici (l’Ashram n’était pas encore à nous: la maison appartenait à toutes sortes de gens), mais quand je sortais sur la terrasse en face de la cuisine de Champaklal et que j’appelais «Big Boy! Big Boy!» (il ne pouvait pas entendre), mais il sentait et il galopait. Il galopait, il revenait ici toujours, il ne manquait jamais. Un jour, il n’est pas revenu. Alors je me suis inquiétée; le domestique est allé à sa recherche – il l’a trouvé râlant, purgeant, empoisonné. Il me l’a apporté. Oh! ça, vraiment,c’était... Il était si gentil! Il n’était ni voleur, ni rien, n’est-ce pas: c’était un chat admirable. On avait mis du poison pour dieu sait quel chat et c’est lui qui l’avait mangé. Alors je l’ai dit à Sri Aurobindo, je lui ai présenté le chat: «On l’a tué.»
Avant cela, j’en avais perdu un autre (il avait cette espèce de typhoïde des chats). Il s’appelait Browny, qu’il était beau, qu’il était gentil! Oh! celui-là c’était un chat si merveilleux! Même quand il était tout à fait malade, il ne voulait pas faire de saletés, sauf dans un coin que j’avais préparé exprès: il m’appelait pour que je le porte et que je le mette dans sa caisse. Il m’appelait d’une voix, oh! si douce, si lamentable.3 Il était si gentil, avec quelque chose de plus doux qu’un enfant, de plus confiant – c’est plus confiant, il y a une confiance dans les bêtes qu’il n’y a pas dans les êtres humains (les enfants ont déjà trop de mental qui questionne). Mais là, c’était une sorte de culte, d’adoration dès que je le prenais dans mes bras – s’il avait pu sourire, il aurait souri. Dès que je le tenais, il était béa-tifique.
Celui-là aussi était beau, il avait une couleur! Il était d’un brun-mordoré, je n’ai jamais vu de chats comme cela. Il est enterré ici sous l’arbre que j’ai appelé «service», je l’ai mis moi-même sous les racines. Il y avait eu là un manguier, et le manguier dépérissait, il était vieux; on l’avait remplacé par un petit flamboyant à fleurs jaunes.
Ils sont gentils ces animaux, quand on sait les prendre.
Et alors cette chatte... Quand j’ai déménagé ici, à l’Ashram, j’ai dit: «On ne peut pas prendre de chats dans cette maison, c’est tout à fait impossible», alors je l’ai laissée (c’était après la mort de Big Boy, on en avait assez des chats). J’ai distribué ceux qui me restaient. Mais la première, qui était la mère de toute la lignée, était vieille, et elle ne voulait pas s’en aller. Elle est restée dans une maison là, dans l’enclos de l’Ashram. Et un jour (elle était très vieille, n’est-ce pas, elle ne bougeait plus), un jour, je l’ai vue venir en se traînant et s’asseoir sur cette terrasse-là, de l’autre côté (maintenant on ne voit plus – l’arbre de «service» a tout caché – mais de ce temps-là on voyait très bien): elle est venue, elle s’est assise là-bas et elle est restée là... jusqu’à ce qu’elle soit morte. Elle est morte là, tranquillement, sans bouger, à me regarder.
Toutes ces histoires de chats!... Si on avait eu une série de photos de tous ces chats, on aurait pu faire un joli petit album d’histoires de chats.
Et des détails extraordinaires, extraordinaires! prouvant une intelligence, oh!... Cette femme, je veux dire cette chatte qui avait été une femme, si tu savais comme elle éduquait ses enfants, oh! avec une patience, une intelligence et une compréhension! C’était extraordinaire. On pourrait raconter de longues-longues histoires: comment elle leur apprenait à ne pas avoir peur, à marcher sur le bord des murs, à sauter d’un mur à une fenêtre; et puis elle leur montrait, elle les encourageait, et finalement, après leur avoir montré très souvent et les avoir encouragés (il y en a qui sautaient, d’autres qui avaient peur), elle les envoyait d’un coup! Alors naturellement, immédiatement ils sautaient.
Et comment elle leur apprenait tout-tout, à manger, à... Cette petite ne mangeait pas avant qu’ils aient tous mangé, jamais. Elle leur montrait, elle leur donnait à chacun ce qu’il fallait. Et puis quand ils étaient grands et qu’elle ne devait plus s’en occuper, s’ils continuaient à venir à elle, elle les renvoyait: «Va-t-en! c’est plus ton tour, c’est fini, va dans la vie!» – Elle s’occupait des nouveaux.
Il y avait une fois, une de ces petites qui était malade. Elle était jolie, elle était grise, gris clair comme ces fourrures, une fourrure très douce. Enfin elle était très jolie. Elle avait attrapé aussi la maladie des chats et elle était couchée là. Et la mère enseignait à tous les petits à ne pas s’approcher: elle leur faisait faire un grand détour, comme si elle avait l’instinct que ça pouvait s’attraper. Et on les voyait (la chatte malade était sur leur chemin), ils faisaient un grand détour et jamais ils ne s’approchaient.
Ces histoires de chat, ça a duré des années et des années...
Mais ce n’est pas vrai qu’ils n’obéissent pas! c’est qu’on ne sait pas les prendre. Les chats sont extrêmement sensibles à la force vitale, au pouvoir vital, et on peut les rendre d’une obéissance parfaite. Et d’un dévouement! On dit que les chats ne sont ni dévoués, ni attachés, ni fidèles – ce n’est pas vrai, pas vrai du tout. On peut avoir avec eux des relations tout à fait amicales.
Et incroyable! Cette chatte, elle était très jolie mais elle avait une misérable queue, une queue de chat ordinaire (!) et une fois, comme j’étais avec elle à la fenêtre, est arrivée dans le jardin une chatte de voisin: une chatte angora, de trois couleurs (ces trois couleurs très marquées), avec une traîne! Alors j’ai dit (ma chatte était à côté de moi): «Oh! regarde comme elle est belle! Comme elle a une belle queue, tu vois comme elle est belle!» Et je voyais: elle regardait – mon petit, dans la portée suivante, il y en avait une comme ça! Comment a-t-elle fait? Je ne sais pas. Trois couleurs marquées et une queue magnifique! Avait-elle déniché un chat angora? Ou est-ce simplement comme ça, parce qu’elle l’avait voulu fortement?
Ils sont épatants, tu ne peux pas t’imaginer! Une fois, elle était très lourde et c’était très peu de temps avant d’accoucher; elle a passé sur le rebord de la fenêtre et... qu’est-ce qui est arrivé? je ne sais pas, elle est tombée. Elle a voulu sauter du rebord sur la fenêtre; elle a mal sauté, elle est tombée. Ça a dû faire du dommage: les petits ne sont pas venus tout de suite, ils sont venus après, mais trois d’entre eux étaient déformés (il y en avait six en tout). Eh bien, elle s’est simplement assise dessus! Quand elle les a vus comme cela, elle s’est assise dessus; elle les a tués immédiatement au moment où ils sortaient. Une sagesse, n’est-ce pas, incroyable! (ils étaient tout à fait déformés: les pattes de derrière étaient retournées, ils auraient eu une vie impossible).
Et elle les comptait, ses petits; elle savait très bien combien elle en avait. Seulement, quand je lui disais: «Tu n’en garderas que deux ou trois» (la première fois c’était tout à fait impossible, il a fallu les lui laisser tous – il n’y en avait que trois d’ailleurs, c’était déjà trop), mais après il fallait que je la gronde. Je ne la volais pas, je lui parlais, je la convainquais, je lui disais: «C’est trop, tu seras malade; tu gardes seulement ceux-là; tu vois, ces deux-là, ils sont bien gentils, tu prends soin de ceux-là.»
Oh! les jolies histoires de chat. Ça a été toute une période... combien d’années – beaucoup d’années.
Remarque, je n’y aurais jamais pensé, mais quand je suis arrivée dans la maison, ils avaient des chats, deux chats, qui n’étaient d’ailleurs pas très intéressants mais qui étaient les parents de celle-là (ils avaient déjà une petite expérience, ils savaient pas mal de choses sur les chats, ces garçons qui vivaient avec Sri Aurobindo), et c’est cela l’origine de tous les chats que j’ai eus ici. Mais les gens (tu sais comme ils sont toujours simplistes), ils croyaient que j’avais un attachement spécial pour les chats! Et alors naturellement tout le monde s’est mis à avoir des chats! J’avais beau leur dire: «Non, c’est une sorte d’étude (je voulais voir, apprendre certaines choses,et j’ai appris ce qu’il fallait), maintenant que j’ai déménagé, c’est fini; les vieux amis sont partis, il n’y a plus que la jeune génération.» J’ai distribué et j’ai dit: «Ça suffit.» Mais c’est difficile à faire comprendre aux gens – certains, ici, en ont vingt-cinq! Ils ne sont pas raisonnables! Mais ce n’est pas comme cela qu’il faut faire avec les chats; il faut s’en occuper comme je m’en occupais, alors cela devient intéressant.
Il y en a un, je sais, j’ai VU: quand il est mort, il y avait déjà un embryon d’être psychique qui était prêt pour une incarnation humaine – je leur avais fait brûler les étapes.
Voilà, petit.4
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1 L’enregistrement de ce début n’existe plus.
2 Rue du Val-de-Grâce, à Paris.
3 La phrase suivante a été rajoutée plus tard par Mère.
4 Il existe un enregistrement de cette conversation.