Mère
l'Agenda
Volume 10
22 mars 1969
Il y a deux jours (ce n'était pas hier, c'était avant-hier), cette Conscience m'a dit quelque chose, et puis j'ai dit: bien..., mais elle a continué à dire, à dire, à dire la même chose, jusqu'à ce que je l'écrive! Alors voilà (Mère tend une note). Et elle m'a expliqué pourquoi il y avait «nous».
«Nous nous efforcerons de faire d'Auroville le berceau du surhomme.»
Ah!... c'est une nouvelle importante! (Mère sourit) Et alors, j'ai dit: «Pourquoi nous?» – Elle a dit: «C'est parce que l'on va essayer de faire collaborer les gens qui seront à Auroville.»
Alors, quand je l'ai écrit, ça m'a laissée tranquille, mais jusqu'à ce que je l'écrive, ça revenait et ça revenait...
Et c'est de plus en plus actif. C'est actif dans les gens: quand les gens viennent me voir, tout de suite ça commence à travailler et... des fois, tout à fait amusant! Vraiment amusant. Ça dit des choses et découvre des coins... Tout à fait amusant. Mais je ne parle pas! C'est comme cela (geste d'échange intérieur).
Alors, si tu veux le mettre dans l'«Agenda»... Il ne faut pas s'en servir pour le «Bulletin», non-non! C'est pour l'Agenda simplement.
Tu ne veux pas le diffuser?
Non! Je crois qu'il vaut mieux pas!
C'est mal compris.
Oh! c'est dangereux.
Il y aurait un double danger: ceux qui ne veulent pas (les gouvernements et tout cela) essaieraient de nous coincer, et puis il y a tous ceux qui prétendraient être des surhommes immédiatement!... Les deux extrêmes.