Mère
l'Agenda
Volume 11
(Nous ne saurons jamais exactement quoi ni pourquoi, mais on peut presque dater de ce jour-là un changement perceptible dans la condition physique de Mère.)
Quelqu'un m'a donné un rhume formidable, je tousse-tousse-tousse. Je n'ai pas été bien hier toute la journée.
J'ai eu l'impression que l'on traversait un orage.
Oh!... oh! c'est pire qu'un orage.
(silence)
Des mauvaises volontés, des délations, le gouvernement s'inquiète, on m'a dit de faire attention à quelqu'un que tu connais... un Marquis.
Ah! oui, je sais.
Tu sais?
Oui, ils ont poursuivi cet homme. Pendant dix ans, ils Vont empêché de rentrer dans l'Inde. Il est sur des listes noires, suspecté de faire...
De l'espionnage?
Non-non! de la contrebande.
Oh! bon. L'espionnage me dégoûte, mais la contrebande m'est égal!
Mais il n'y a pas de contrebande par-dessus le marché! L'histoire est qu'il y a dix ans, il avait acheté au Nizam de Hyderabad un magnifique palais qui servait à la Begum, un très beau palais. Cela a suscité des jalousies, ils lui ont fait toutes sortes d'histoires pour l'obliger à sortir de là, enfin une histoire infâme. Alors ils ont mis des tas d'accusations sur son dos et pendant dix ans, ils l'ont empêché de revenir dans l'Inde.
Oh!... Mais on m'a fait dire de faire attention, comme une «grande faveur» que l'on me faisait!
Quel culot!
J'ai répondu: «J'ai vu cet homme, il me paraît bien!» (Mère rit)
Moi, je connais bien cet homme, ils ont beaucoup souffert, surtout sa femme indienne qu'ils ont empêchée de revenir dans l'Inde pendant dix ans.
Ils sont stupides.
Alors, on les a mis sur des listes noires et ils ne peuvent plus se sortir de cette histoire. Partout où ils vont, ils sont suivis, espionnés, déshabillés aux aéroports, c'est infernal.
Je suis contente de t'en avoir parlé parce qu'il y a une chose que je n'aime pas, c'est l'espionnage, tout le reste m'est égal. Et c'est justement ce que l'on ne peut pas savoir parce qu'ils sont très soigneux de ne rien dire, tout en dénonçant. J'ai simplement répondu: «J'ai vu cet homme, il est très bien.»
Mais il est vraiment Marquis: c'est un chevalier.
C'est un gentleman.
Ce que je voudrais bien, c'est qu'il soit délivré de cette chose qui pèse sur lui.
Mais les gouvernements sont l'esclave de leur paperasserie.
(silence)
J'étais beaucoup mieux ce matin, et puis c'est retombé sur moi (geste comme un tombereau qui se déverse)... Ça passera.
Oui, on sent bien que ça tire, l'atmosphère est un peu difficile.
Il y a une rage quelque part.
Oui.
C'est tout à fait quelque chose qui rage.
Malheureusement, ce sont tous les gens qui m'apportent cela... J'arrive à remettre les choses à peu près en ordre, et puis brrf! on m'en jette un tombereau encore, et puis tout revient.
(silence)
Matériellement, les gens du Consulat [de France] sont acharnés contre nous, et ils ont réussi à faire entrer dans l'Ashram une vieille dame qui fait des «œuvres de charité» et qui veut emmener S pour lui tenir compagnie. J'ai dit à S: «Si tu peux la convertir, va et reviens avec elle (parce qu'elle devait revenir dans six mois), reviens dans six mois avec elle convertie»... Très riche! une dame très riche... qui gaspille tout son argent à faire des «œuvres de charité». Il paraît qu'ils ont des espèces de dispensaires où l'on distribue des vêtements et de la nourriture, et alors avec des airs... – horrible-horrible.
Oui, la charité est une horrible chose.
Oh! c'est pour moi une chose horrible. C'est une façon de se gonfler.
Alors, j'ai dit à S: «Si tu peux la convertir...» Elle est très riche (riant), ce serait très utile!
Mais tu dis que le consulat aussi est contre nous?
Oui, c'est une amie du consulat.
Je crois que la femme du consul n'a jamais pardonné ce que je lui ai dit.
Oh! mais ACTIVEMENT ils sont contre nous... Ils nous ont accusés d'hospitaliser, enfin de recevoir ces voyous qui sont arrivés, qui prennent des drogues et tout cela – il y en a toute une bande qui est installée au «Parc à Charbon»1, et il paraît que c'est nous qui les avons fait venir.
Mais, douce Mère, je trouve ces «voyous» beaucoup mieux que tous ces consuls!
(Mère rit)
Au moins là, il y a quelque chose qui est affranchi (d'une certaine façon).
Oui, mais... ils ne sont pas tous très bien.
Évidemment, il y a de tout. Mais il n'y a rien de pire que les gens qui sont enfermés dans leur certitude bienfaisante.
Oh!...
(silence)
Mais ça a touché depuis là jusque là (Mère désigne le haut de la poitrine, la gorge et le nez): tout ce qui est en rapport avec les gens. Et puis c'était comme plein de nœuds, il y avait des difficultés; alors est venu le moment où cela devait être clarifié; et c'était très bien, je sentais le Travail; mais alors ça s'est aggravé de toutes sortes de choses qui ne sont pas positivement «tombées» sur moi, mais qui m'ont été apportées. C'est devenu un peu difficile.
C'était d'ici à là (même geste), ce qui est en rapport avec le monde extérieur. C'était encore là ce matin.
Alors, ça a commencé par le nez, la gorge, et puis c'est venu ici (poitrine): tousser-tousser-tousser...
Enfin, je suis contente de ton Marquis. Ça m'agaçait, cette histoire-là.
(silence)
C'est la même chose: maintenant, ils sont hypnotisés par cette histoire de «change». Ça provient de l'imbécillité collective qui a accepté toutes ces règles de change – ça n'aurait jamais dû être soumis à des règles parce que, naturellement, dès qu'il y a une règle, c'est fait pour être violé. Et alors, tous les gens font cela en dessous, oh!... Et j'ai reçu une lettre d'un monsieur (je ne l'ai pas reçue directement, c'est venu par quelqu'un), un monsieur qui m'a offert, si je lui donnais les dollars que je reçois (j'en reçois pas mal – pas énormément, mais enfin assez régulièrement), si je lui donnais les dollars, de me donner onze roupies pour un dollar, tu comprends? et même quelquefois douze... Je n'ai pas répondu. Et alors, ils sont là à guetter pour voir s'il n'y a rien à... C'est dégoûtant.
Et le monsieur a dit: «Je ne fais pas cela pour tout le monde, je donne dix pour un, ce qui est régulier, mais pour vous je ferai cela (!)...» Tu sais, ça avait une odeur pas agréable. J'ai dit: oui, pour que l'on puisse dire: «La Mère le fait», merci bien!
Et au fond, c'est plus le plaisir de filouter qu'autre chose – une roupie de plus ou deux roupies de plus, qu'est-ce que c'est? Ce n'est rien. On excite les gens – en leur disant «c'est défendu», immédiatement, ils ont envie de le faire.
Ah! s'il vous plaît (désignant le magnétophone) il faut enlever ça parce que... c'est dangereux!2
(silence)
Tout de même, j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose... Quoi?... Ah! les Aphorismes... Tu as lu celui d'hier?
Sur l'état anarchique?
Oui! C'est bien, n'est-ce pas?
(le disciple lit)
321 – L'état anarchique est le vrai état divin pour l'homme, à la fin comme au commencement, mais au milieu il nous mènerait tout droit au diable et à son royaume.
Et qu'est-ce que je réponds à l'aphorisme d'avant?
Ah! oui...
320 – Les gouvernements, les sociétés, les rois, la police, les juges, les institutions, les Églises...
Oui, il a tout mis là-dedans: les religions et la police ensemble!
Oui, ça va ensemble!
J'étais ravie.
...les lois, les coutumes, les armées, sont des nécessités temporaires qui nous sont imposées pendant quelques séries de siècles, parce que Dieu nous a caché Sa face. Quand elle apparaîtra de nouveau devant nous en sa vérité et sa beauté, alors, dans sa lumière, ces nécessités s'évanouiront.
Et qu'est-ce que j'ai répondu?
Tu as dit:
«L'état anarchique est le gouvernement de chacun par lui-même.
«Et ce sera le gouvernement parfait quand chacun sera conscient du Divin intérieur et n'obéira qu'à Lui et à Lui seul.»
J'écris, et après la suite vient, mais je n'ai pas le temps de noter...
Quelqu'un d'Auroville m'a écrit qu'il pensait qu'il était venu ici pour n'obéir qu'à lui-même (ou quelque chose comme cela) et qu'il s'apercevait qu'il y avait des règlements et des lois. Et il a dit: «Je ne ferai pas ça! moi, je suis libre. Je refuse de faire ça.» On me l'a rapporté naturellement,3 alors je lui ai écrit (je ne me souviens plus): «On n'est libre que quand on est conscient du Divin et que c'est le Divin qui prend les décisions en chacun, autrement on est l'esclave de ses désirs, de ses habitudes, de toutes les conventions...» Et j'ai envoyé cela, et après il s'est tenu tranquille.
C'était cela que je voulais ajouter là (dans cet Aphorisme). Il faudrait dire: on n'est libre que quand c'est le Divin qui prend les décisions en chacun de nous, autrement les hommes sont les esclaves de leurs désirs, de leurs habitudes, de toutes les conventions, de toutes les lois, de tous les règlements... Et plus ils se croient libres, plus ils sont liés!
(silence)
Qu'est-ce que tu as à dire?
Est-ce que l'on t'a dit qu'en France, ces derniers temps, il y a eu cinq ou six cas d'étudiants qui se sont immolés par le feu?
Hein?!
Oui.
Qui se sont...
Immolés par le feu.
Quelle horreur!
Des garçons de dix-sept, dix-huit ans.
Oh!...
Des étudiants.4
C'est la nouvelle manie – ici aussi ils voulaient faire la même chose... Qu'est-ce que c'est que ça?
La protestation contre cette société irrespirable.
Quelle horreur...
En France?
En France.
(silence)
On ne sait pas ce qu'ils pensaient?... Parce que je me suis dit cela: si... par exemple, ce que je sais, que vraiment la mort n'existe pas, que c'est... c'est une toute petite différence (on croit que c'est une différence formidable – c'est une toute petite différence), mais si les hommes le savaient trop tôt, il y en aurait des quantités qui s'en iraient...
Et alors, j'aimerais beaucoup savoir ce qu'ils pensaient, ces garçons qui sont partis? S'ils savaient, si c'étaient des garçons qui avaient une vie spirituelle ou...? Parce que, n'est-ce pas, le premier degré quand on sait cela... si l'on savait que vraiment la mort n'est pas la différence si totale que les gens croient, s'ils savaient ce que c'est vraiment, sans avoir la réalisation intérieure du don de soi, tous ceux qui seraient vexés, diraient: «Je m'en vais!...»
Tout d'un coup, j'ai compris cela, je me suis dit: c'est encore une Sagesse infinie, une Grâce infinie qui a fait que l'homme ne sait pas – que l'homme ne sait pas ce que c'est que la mort, il croit que c'est la fin.
Ce serait intéressant à savoir.
D'après ce que l'on a dit, ce sont des étudiants d'un milieu très moyen qui ont réagi... L'un d'eux a dit que c'était à cause des massacres du Biafra...
Où?
En Afrique. Il y a toute une tribu africaine (les Ibos) qui a été à moitié annihilée avec la complicité des Anglais, des Russes, des ceci, cela, etc.
Pourquoi?
Parce qu'ils voulaient faire sécession.
C'est formidable!... Non, je ne sais pas ce qui se passe.
C'étaient des territoires qui appartenaient aux Anglais avant, qui étaient unifiés sous la coupe des Anglais, et quand les Anglais sont partis, il y a toute une tribu qui a voulu faire sécession, et alors l'autre partie a voulu empêcher la sécession avec des armes de l'Angleterre, des armes de la Russie, des armes... etc. Alors, petit à petit, on les a écrasés. Le seul pays qui ait protesté vraiment, c'est la France.
Ah!
Enfin, il y a toute une histoire politique pas jolie. Mais dans l'esprit de l'un de ces étudiants, c'était pour «racheter les massacres du Biafra».
Oh!...
En fait, c'est la protestation contre cette société qui est... qui est fausse, qui n'a pas d'avenir.
Oui, c'est vraiment vilain ce qui se passe sur la terre.
Oui, c'est vilain.
(silence)
Il y a quelques jours, j'ai eu la visite d'une dame vietnamienne (je crois que c'est une Vietnamienne), je l'avais déjà vue il y a très longtemps. Et alors, elle est revenue et elle m'a vue, et elle s'est assise en face de moi (une petite dame courte et ronde, très gentille), elle m'a dit: «Je suis venue parce qu'il y a vingt-cinq ans que nous sommes en guerre...» Et il y avait une telle douleur dans son atmosphère, c'était... oh! c'était si lamentable! «Il y a vingt-cinq ans que nous sommes en guerre... alors je suis venue, m'a-t-elle dit, est-ce que nous pouvons espérer la paix?...» Et j'ai senti... (Mère ferme les yeux)
(silence)
C'est cela: ils sont si fiers parce qu'ils vont dans la lune, et ils sont en train de se massacrer sur la terre.
(long silence)
Il y a beaucoup de choses que je comprends maintenant... Quand je suis dans la conscience terrestre, il y a de grandes vagues de quelque chose de si misérable, de si... d'une douleur si lamentable... Ça vient par vagues. Alors, si je suis tout à fait tranquille, immobile, sans rien faire, en réponse à cela, la Force descend comme cela et entre, pénètre là-dedans. Et ça fait beaucoup de travail.
Cette atmosphère est pleine d'une angoisse qui a tellement besoin d'une réponse, et alors ça vient, et au bout de... (quelquefois ça prend longtemps, ça prend des heures), mais ça pénètre, ça se répand. Mais je n'ai pas toujours le temps. Particulièrement le matin, je vois beaucoup de monde toujours (le mercredi et le samedi sont les deux jours où j'ai supprimé les entrevues, mais il y a tout de même une vingtaine de gens que je vois avant!), et ça fait une dispersion des forces. Alors ça se traduit comme cela (Mère désigne sa gorge): le désordre augmente. Autrement, quand je suis toute seule, c'est-à-dire la nuit (c'est seulement la nuit), quand je suis comme cela, sur mon lit, alors... alors ça va. Mais c'est l'angoisse du monde! maintenant je comprends (je ne connais pas, je ne sais pas ce qui se passe), mais c'était si affreux! je sentais, je' me disais: «Qu'est-ce que c'est? Qu'est-ce qui se passe pour qu'il y ait ça?...» Et les hommes eux-mêmes sont tellement inconscients. Je t'ai raconté l'histoire de ces pauvres petits phoques?...
C'est d'une telle inconscience. S'ils sentaient seulement un peu ce qu'ils font souffrir aux autres, ça pourrait les arrêter (?)
Alors, c'est cette partie-là (Mère désigne la gorge en toussant), c'est en rapport avec le monde.
(long silence)
Ce trajet de l'Inconscience pour aller à la Conscience, il y a longtemps que ça dure – mais combien de temps faudra-t-il que ça dure encore?... C'est... au fond, c'est une chose horrible.
Mais je comprends une chose, c'est qu'il faut OU la Suprême Conscience ou bien l'inconscience; c'est le passage entre les deux qui est horrible; une demi-conscience, c'est encore pire.
(long silence)
L'espèce d'harmonie artificielle dans laquelle le corps vit, est due, presque totalement, à l'inconscience dans laquelle il vit, et dès qu'un peu de conscience entre, ça déséquilibre tout; et si trop entrait, il ne peut plus le supporter. Je vois ça maintenant... Alors, à une échelle formidable...? Je me souviens, j'ai eu deux ou trois nuits... (Mère hoche la tête indiciblement)
(silence)
Plusieurs personnes ici sont devenues tout d'un coup malades d'une façon inattendue, et certains ont été conscients; ils m'ont écrit que, tout d'un coup, ils sont devenus conscients d'«autre chose» – quelque chose qu'ils ne connaissaient pas –, et que c'était dans le déséquilibre de leur maladie que, tout d'un coup, ils ont attrapé ça.
Il y a une TRÈS FORTE action. Mais, n'est-ce pas, les gens croient qu'il faut que tout aille bien à leur manière, et alors ils s'étonnent: comment se fait-il que cette Conscience divine soit à l'œuvre et qu'il y ait tant de choses pénibles ou douloureuses ou inattendues...? – comprennent pas. Mais ce corps-ci comprend bien! Pas une minute, il ne s'est plaint. Il n'a même pas... pas une seconde, il n'a mis la faute sur les autres. Mais il s'est dit: mon pauvre petit, tu en as encore beaucoup de ce vieux Désordre.
Oh! il y a beaucoup à faire.
(silence)
Et alors, je reçois des lettres (des enfants) qui me disent: «Pourquoi? pourquoi le Seigneur Suprême a-t-il permis que ce soit comme cela?...» C'est ce que je reçois le plus souvent.
Mais dès qu'il y a un VRAI CONTACT... c'est fini.
Alors il y a des gens qui ont dit (je ne me souviens plus qui, dans quelle religion), qui ont dit: «Mais Dieu ne souffre pas!...» (Mère rit) Alors les gens étaient encore plus furieux: «Oui, lui, ne souffre pas; il nous fait tous souffrir et lui ne souffre pas!» (Mère rit) Peut-être que ça l'amuse!
Je me souviens, cette pauvre Bharatidi (c'était une révoltée), une fois il y a longtemps, nous nous sommes occupées ensemble d'une pièce que l'on mettait en scène, et alors elle m'a dit un jour (nous étions avec tous ceux qui allaient jouer): «Et penser que Dieu voit tout ça et qu'il le tolère!» (Mère rit) Je lui ai dit: «Peut-être qu'il ne voit pas comme nous!»
Ça m'a amusée parce que c'était une femme très intelligente. Mais ça5... (Mère rit)
(silence, Mère tousse)
Quelle heure est-il?
Onze heures vingt.
Déjà... J'allais te proposer une méditation, mais il est trop tard.
(Mère sort des roses)
Tiens, je vais faire comme cela aujourd'hui...
(Mère donne la rose jaune de Sujata avec la rose rouge de Satprem, ensemble)
(Prenant les mains de Satprem:) Mes mains ne sont pas enrhumées!
This text will be replaced |
1 Un des maisons d'hôte de l'Ashram
2 l'enregistrement de cette première partie de la conversation n'a pas été conservé.
3 l'une des choses les plus agaçantes de cet Ashram était cette manie qu'ils avaient tous, ou presque tous (du moins ceux qui avaient accès à Mère) de «rapporter» à Mère, comme dans un pensionnat. Comme s'il n'y avait rien de mieux à faire. Et Mère «absorbait».
4 En fait, des lycéens.
5 Il existe un enregistrement de la deuxième partie de cette conversation. La fin n'a pas été conservée.