Mère
l'Agenda
Volume 10
Comment ça va?
Ah! ça va mieux. Oui, depuis la dernière fois, j'ai l'impression que c'est mieux.
Ah! bon.
Moi, je crois que depuis un an, c'était cela qui me touchait [ces manigances occultes]. Parce que c'était toujours la nuit que ces maux de tête et ces maux d'yeux venaient, toujours.
La nuit... c'est dégoûtant!
Je crois que je pourrais recommencer à travailler, non?
Pas pressé.
Tu as des nouvelles?
Il y a une question dont je voudrais te parler. C'est au sujet des publications de Sri Aurobindo en France. Tu sais que l'on a envoyé «La Synthèse des Yoga» et «Le Cycle Humain».1 Les réactions de la femme qui s'occupe de ces publications n'ont pas été très bonnes. Et ce n'est pas la traduction qu'elle met en cause (elle trouve la traduction bonne): c'est Sri Aurobindo et le texte... Elle passe des jugements assez arrogants sur Sri Aurobindo, n'y comprenant rien, mais voyant tout, tout de suite. Une espèce d'arrogance...
Qu'est-ce qu'elle a lu?
La Synthèse des Yoga.
!!! (Mère rit)
Elle est très disciple du Zen, alors elle dit que le Zen dit en une phrase ce que Sri Aurobindo dit en des millions de mots. Elle dit que l'on pourrait «couper Sri Aurobindo en dix sans rien enlever à la substance», tu vois cette arrogance!2
C'est-à-dire qu'elle ne comprend rien.
Oui, elle ne comprend rien, mais elle a tout compris, bien entendu!
C'est récemment que tu as reçu cette lettre?
Il y a deux jours.
Tu n'as pas répondu?
Non.
Ne réponds pas.
J'ai envie de répondre pour lui dire... Tu sais la pensée qui m'est venue? C'est que l'on n'a pas besoin d'aller en mendiant chez tous ces gens pour leur dire que Sri Aurobindo est grand: nous n'avons qu'à le publier nous-mêmes, ici.
Mais oui! c'est ce qu'il me semble.
Ils me dégoûtent, ces intellectuels.
(Mère rit) Oh! oui.
Depuis deux jours, je suis dans un état d'indignation – pas d'indignation: je suis outragé. J'ai envie de taper sur ces gens.
(Mère rit) Ils sont idiots.
Mais je veux dire qu'il ne faut même pas écrire pour leur dire de renvoyer les manuscrits.
J'avais pensé: laisser tomber (avec une action intérieure) et ne plus rien dire. Ça agira naturellement: il y aura quelqu'un qui comprendra dans un an, deux ans... on ne sait pas. Comme cela, mettre sur le manuscrit une force qui fait qu'il sera en relation avec quelqu'un qui comprendra, qui tout d'un coup: «Ah! mais on a ça, et on ne s'en est pas servi!» Dans un an, deux ans...3 Tu comprends: fermer la porte à la personne qui a écrit la lettre, qu'elle se trouve devant une porte fermée – c'est tout, plus rien –, et puis mettre la Force sur le manuscrit, et un jour ça tombera entre les mains de quelqu'un qui comprendra.
Ces intellectuels sont terribles.
Oh! ils sont stupides.
C'est une forteresse. Une suffisance...
(Mère rit) Ils sont stupides.
D'ailleurs, c'est très visible dans l'atmosphère: dès que les gens se croient très intelligents, c'est fini, ils se coupent complètement de la vraie lumière. C'est cela. Ils deviennent self-sufficient [satisfaits], alors... (Mère rit)
Ça ne fait rien, c'est mieux comme cela: nous publierons ici.
Je lui réclame le manuscrit?
Laisse. Un jour... un jour, ça tombera dans les mains de celui qui comprendra.4
*
* *
Peu après
Au Canada, il y a tout un mouvement maintenant. On vient de me demander un message pour un groupe canadien (Mère cherche une note).
À Auroville aussi, je suis tout le temps en train de leur dire deux choses (Mère fait le geste de marteler): «Ceux qui veulent être libres, il n'y a qu'une liberté, c'est d'être uni au Suprême; et pour s'unir au Suprême, il ne faut plus avoir de désirs!» Alors ils sont comme cela (Mère reste bouche bée). Très amusant!
Alors j'ai mis la même chose ici:
(le disciple lit)
«Une conscience nouvelle est à l'œuvre sur terre pour préparer la venue de l'être surhumain.
«Ouvrez-vous à cette conscience si vous aspirez à servir5 l'Œuvre Divine.
«Pour pouvoir entrer en rapport avec cette nouvelle conscience, la condition essentielle est de ne plus avoir de désirs et d'être tout à fait sincère.»
C'est cela qu'il faut leur répéter (même geste de martèlement). Je suis poussée tout le temps, tout le temps à le leur répéter.
Il y a tout le temps des petits événements tout à fait amusants, de cette Conscience, montrant pourquoi les désirs sont..., vraiment elle a l'impression que ce sont des imbécillités. Et elle montre pourquoi; elle montre au corps, par exemple, tous ces petits désirs imbéciles que le corps a, comment ça empêche la Force d'agir. Et ça, c'est très intéressant. Le corps commence à comprendre. Il commence à sentir d'une façon extrêmement précise et claire que DÈS QU'IL se sent lui-même – dès qu'il se sent lui-même et le reste par rapport à lui –, il tombe dans un trou, et que dès qu'il sent la Force qui agit – la Force qui agit, la Conscience qui agit –, alors ça (Mère touche la peau de ses mains), ça n'a qu'une réalité tout à fait, tout à fait relative... C'est comme de se servir d'un instrument pour faire quelque chose – c'est tout à fait comme cela –, mais avec l'immense avantage de pouvoir ne pas être séparé, de se sentir une sorte de condensation de la Conscience. Et le corps apprend bien, et il voit, il voit ça dans de tous petits détails, tout le temps: dès qu'il se sent comme «quelque chose», et la Force comme «autre chose», il y a une douleur ici, il y a une douleur là, il y a ça qui ne va pas, il y a ça qui se détraque... Un monde... un monde complexe et tout à fait vilain. Et alors, quand il fait une espèce de mouvement... (comment dire?), le contraire de la condensation, comme une dilatation, quelque chose comme une dilatation dans la conscience, alors les limites s'atténuent, s'effacent, et ça devient souple, et puis les douleurs s'en vont... physiquement.
C'est une expérience qui lui est donnée jour après jour, tantôt un endroit, tantôt un autre, tantôt une chose, tantôt une autre, et il passe à travers tout cela. Tu sais, c'est... c'est absolument merveilleux.
Il y a toute la vieille habitude, simplement, qui est à vaincre. Toute la vieille habitude qui, dès qu'il y a un relâchement, fait comme cela (geste de retombement): c'est comme un caoutchouc qu'on laisse aller, et ça recommence; alors on a mal, on a... Et dès qu'il s'identifie à cette Vibration, alors ça devient comme une expression... radiante, n'est-ce pas, de la Conscience, et alors tout est smooth (je ne sais pas comment dire), c'est sans heurts, sans difficultés; et alors, si on se laisse aller comme cela, ça devient une merveille. Ça devient une merveille. Malheureusement, il y a toute l'influence du monde extérieur qui fait qu'il a de la difficulté à être tout le temps comme cela, qu'il a tendance à retomber dans la manière habituelle. C'est pour cela que ça ne peut pas s'installer d'une façon définitive.
Le corps devient conscient comme s'il avait une vision de vérité pour voir tout le mensonge précédent. Tout ce qu'il a fait, même quand l'être intérieur savait et qu'il y avait la conscience qui s'éclairait et une bonne volonté générale... toutes ces imbécillités à cause de ce sens d'une personnalité séparée, tout cela devient clair, devient très clair, et alors la vision qui commence. Et pendant qu'il est dans cet état où la vision est claire, tout devient simplement merveilleux – mais ça ne peut pas durer. Ça ne peut pas durer surtout à cause du contact constant... (geste autour de Mère). Mais même sans contact, par exemple dans la nuit, il peut rester une heure, deux heures dans cet état, et puis tout d'un coup, on ne sait pas ce qui arrive: ah! il retombe dans la vieille manière, alors... Alors on a mal ici, on a mal là, on est mal à l'aise, oh!... dégoûté. Et puis simplement, quand on remonte et que toutes ces divisions disparaissent, alors c'est si clair! si clair, si transparent, et si simple! si simple!...
La vie pourrait être si merveilleusement simple et belle... Vraiment, l'homme l'a rendue imbécile.
Je comprends très bien que c'était nécessaire pour triturer la matière, mais... le moment est venu pour que ce soit fini, qu'on se sorte de là.
Et l'impression, c'est que la forme visible est autant (au moins autant) le résultat de comment on est vu par les autres, au moins autant que de comment on est soi-même... Je ne sais pas comment expliquer cela. Mais il y a une manière d'être qui est produite par la vraie conscience, qui est sentie d'une façon tout à fait concrète, mais qui est comme... pas positivement en contradiction mais tout à fait différente de comment on se voit de la manière dont les autres vous voient... Les yeux commencent à voir de deux manières. La vieille manière est en partie voilée par la nouvelle manière, et quand quelqu'un d'autre vous voit, on se voit de la manière dont les autres vous voient... C'est difficile à expliquer.
Et c'est pour cela qu'il y a quelque chose à trouver pour que ce soit indépendant de l'influence de tout le monde.
Par exemple, la nuit, le corps est plus grand et il est actif, il fait des choses (c'est ce corps subtil qui fait des choses, qui est actif, qui a une existence dont il est tout à fait conscient), et il est différent de ça (Mère touche la peau de ses mains), mais c'est un corps qui est physique dans le physique subtil, et c'est déjà une chose permanente, dans le sens que l'on reste comme cela, on retrouve les choses comme on les a laissées (elles existent d'une façon permanente, mais elles ne sont pas visibles avec la vision ordinaire, mais elles ont une existence logique et continue), eh bien, là, la forme est l'expression vraie – l'expression vraie de l'état de conscience; tandis qu'ici, la forme est le résultat de... (Mère rit) on pourrait dire de tout le mensonge répandu dans la conscience.
Les gens qui me voient la nuit (ceux qui ont cette vision dans le monde subtil), ne me voient pas comme cela (Mère désigne son corps): ils me voient comme je suis, et ils le disent – ils disent: «Ah! mais vous êtes comme ceci, comme cela...»
Mais pour que l'un prenne la place de l'autre...?
Et cette Conscience sait expliquer merveilleusement (pas avec des mots: en vous faisant avoir des expériences l'une à côté de l'autre). Par exemple, beaucoup de gens disent qu'ils ne peuvent pas réaliser la différence entre une aspiration, un effort spirituel, et un désir; pour eux, dans la sensation, c'est difficile à séparer; cette Conscience explique cela, vous montre, vous donne l'un et l'autre et la différence – merveilleux! merveilleux d'exactitude. Maintenant, le corps SAIT, sait parfaitement quelle est la différence – et c'est une différence formidable – entre l'aspiration ou l'effort, la vibration qui vous fait devenir une chose ou obtenir une chose, et puis le désir. Maintenant, le corps sait. Il sait. Il a eu cette démonstration dans tous les détails avec la nourriture... Il y a très longtemps que le corps est très indifférent à la nourriture (probablement c'est pour cela), mais ça lui a été démontré avec une chose, la façon d'être en relation avec cette chose; on lui a montré comment est le désir et comment est l'harmonie qui fait que la chose est bienfaisante; elle lui a montré aussi, pour qu'il comprenne bien, à quel point l'indifférence totale n'est pas bonne non plus – ce n'est pas comme cela, ce n'est ni le désir ni l'indifférence totale, ni ceci ni cela, mais c'est comme cela (du bout du doigt, Mère semble suivre une minuscule vibration): d'une certaine façon, avec une certaine vibration, la chose que l'on prend est neutre (c'est-à-dire qu'elle ne peut pas vous faire de mal, elle est neutre); cette même chose, si vous la prenez avec une certaine vibration, elle est bienfaisante; et alors: montrant comment les vibrations du désir sont funestes – tout cela, en détail. De toutes petites choses, mais si claires, si précises!... pendant que l'on est en train de manger, alors c'est tout à fait concret.
C'est un mentor, cette Conscience. Elle sait, mon petit! elle sait des tas de choses que les hommes ne savent pas!
Tout ce qui se passe dans les gens, leurs réactions, les mouvements. Et puis c'est en rapport avec les oiseaux, c'est en rapport avec les fleurs – ils répondent, les oiseaux répondent très bien... Vraiment, c'est intéressant, on pourrait écrire des choses très intéressantes, mais il y en a de trop!
(silence)
Les nuits sont meilleures?
Oui-oui! douce Mère.
Tu t'endors dans cette Conscience – tu l'appelles, tu l'appelles... (Mère fait le geste de s'envelopper dedans), c'est très confortable, oh!... C'est une espèce de douceur dorée – c'est très confortable – que le corps sent très bien.
ADDENDUM
(Nous publions ici, tout de même, la lettre que nous avons adressée à la lectrice de chez Fayard, car il nous semble qu'elle touche, ou touchait, à une difficulté très centrale pour l'intelligence occidentale. Depuis 1969, les choses ont beaucoup changé.)
27 mars 1969
J'avais senti votre réaction. Elle ne me surprend pas. C'est justement l'une des difficultés générales qu'il faut vaincre. Peut-être est-ce la plus solide (elle semble surtout localisée en France): la difficulté intellectuelle. C'est vraiment un voile qui bouche la vue et vous fait lire, ou comprendre, les choses sur une étendue très mince. On dirait presque que les gens regardent à travers une fente et ils saisissent une minuscule minceur brillante, et tout le reste leur échappe: les montagnes sont décapitées, les abîmes bouchés – reste une ligne «pure». Et si d'aventure, on veut leur ouvrir la vue plus large, la ligne de vision se perd dans les «vapeurs» ou les «moiteurs» dont vous parlez. C'est un curieux phénomène... Je ne sais pas si vous avez confiance en moi, mais moi, je vous dis que chaque phrase de Sri Aurobindo est l'expression ou la traduction d'une expérience précise, et que non seulement elle est comme un monde renfermé en quelques mots, mais qu'elle contient la vibration de l'expérience, presque la qualité de lumière du monde particulier qu'il touche, et qu'à travers les mots, on touche, et peut toucher très bien, l'expérience. Je vous le dis, Sri Aurobindo est plein de merveilles – des merveilles pures – et j'en découvre chaque fois que je relis ses textes, je me dis: ah! comme il avait bien vu ça! Et si, par hasard, il y a un flou, je suis sûr qu'il y a là encore une découverte à faire. Sri Aurobindo n'a jamais employé un mot de trop. Dès qu'il arrive à l'évidence mentale – ce qui justement, pour vous, serait le point de départ d'un brillant développement –, il coupe. Il sourit, il vous laisse pendu en l'air – oh! il est d'une surprenante «discrétion», comme vous le dites vous-même, pour un homme qui a écrit des milliers de pages!
Vous n'êtes pas entrée dans Sri Aurobindo; et je comprends très bien, par contre, que les intellectuels entrent si bien dans le Zen! Mais je ne veux pas comparer les mérites. Avec Sri Aurobindo, je me contente de voir et de sourire... Vous avez «mieux compris» mon livre, il vous a apporté «plus que Sri Aurobindo», dites-vous – mais oui! cela ne me surprend pas, hélas: je suis entré simplement dans les «évidences mentales» qu'il négligeait, je suis descendu d'un certain nombre de degrés en dessous; les «lignes de forces» que vous avez senties sont simplement des petites ficelles que j'ai tendues ça et là pour tenter de raccrocher les gens aux vraies lignes de forces qui semblent leur échapper complètement, parce qu'ils voient et sentent juste au niveau de la fente mentale. Mais je vous dis, je vous répète, si vous avez la moindre confiance en moi, que Sri Aurobindo est un formidable géant et qu'il n'est pas un mot de lui qui n'ait un sens plein... Il y a quelque temps, j'ai voulu faire entendre de la musique de génie à quelqu'un qui est très mélomane (un Occidental, pétri comme moi de vraie musique, formé dans la musique, amoureux de la musique), et c'est en effet de la musique de génie, composée par un Indien; eh bien, ce pauvre garçon n'y a rien compris! il n'entendait pas! Sa fente musicale était juste ouverte à un certain niveau, et littéralement il n'entendait pas ce qui était au-dessus – une vraie merveille, des courants de musique immenses qui jaillissaient tout droit de l'Origine de la Musique!6 Pour lui, ça n'avait pas de «structure», c'était de la musique «informe» – et moi, je voyais, je voyais cette merveille, je savais d'où elle sortait, je touchais ce monde-là, et dès qu'il y avait le moindre fléchissement dans cette haute tension musicale, je sentais tout de suite que ça venait toucher plus bas, un autre centre... C'était la même chose en Egypte. J'ai vécu dans un état extatique en Haute Egypte, pendant des semaines, et j'étais avec des gens qui regardaient des «ruines», qui voyaient de belles «statues» – mais pour moi, ces «statues» étaient vivantes, ces lieux me parlaient, ces ruines soi-disant étaient pleines d'une vie débordante...
Alors que faire?
Sri Aurobindo a dit ou laissé entendre souvent qu'écrire, pour lui, était une sorte de concession qu'il faisait au monde mental, mais qu'il aurait pu fort bien se passer d'écrire et qu'en fait, sa vraie Action se passait dans le silence. Sri Aurobindo n'était pas un écrivain, c'était un ferment évolutif, une formidable Force de propulsion, comme la Mère. Alors, on peut se dire que ses livres, même s'ils sont mal compris, ou incompris, servent de véhicule à cette Force, et qu'il faut «y aller», publier malgré tout, jusqu'au jour où cette fameuse fente mentale s'ouvrira, et les gens ouvriront la bouche. L'Œuvre s'accomplit en dépit des incompréhensions mentales, et même en dépit des «compréhensions» mentales! C'est seulement dommage que les gens ne voient pas la beauté du Jeu et n'y participent pas consciemment.
Je crois qu'il faut avoir définitivement senti que toutes les compréhensions mentales, toutes les illuminations mentales, et naturellement toutes les explications mentales, ne valent rien ou sont insuffisantes, avant de commencer à entrer dans le grand Royaume... Voilà plus de dix ans que je n'ai pas lu un livre, mais si l'on me met un livre entre les mains, je sais immédiatement à quel niveau sa vibration se situe. Pour voir clair, il faut en sortir, c'est évident. De même pour le petit individu – alors vous appelez «sainteté» le renoncement à l'individu?! Mais c'est tout juste le commencement de l'Humanité! Est-ce qu'on «renonce» à une termitière? – On en sort! Et c'est large et c'est joyeux. Nous sommes en pleine enfance humaine.
S.
This text will be replaced |
1 Chez Arthème Fayard.
2 «Cet amas de phrases qu'on pourrait diviser par dix sans entamer leur substance.»
3 Le premier volume de La Synthèse des Yoga paraîtra en France en 1972, comme par hasard au mois d'avril, exactement trois ans après.
4 Par curiosité, nous publions en addendum la lettre que nous avions écrite à cette lectrice de chez Fayard avant de recevoir sa lettre sur le Zen et Sri Aurobindo. (L'enregistrement du début de cette conversation n'a pas été conservé.)
5 Mère avait employé le mot «collaborer», puis elle l'a changé en «servir» et fait quelques autres corrections mineures.
6 Cet éclat de génie, hélas, c'est vite tari.